Après deux victoires face à deux équipes du Top 4, le PAN doit enchaîner maintenant les victoires contre des adversaires moins ambitieux mais toujours difficiles à jouer.
Noisy-le-Sec fait partie de ces équipes qui historiquement ont toujours posé des problèmes au PAN. Et même si le club de Seine-Saint-Denis a perdu sa star Mehdi Marzouki, il possède en la personne de Jonathan Moriame, deuxième gardien de l'équipe de France, un joueur capable à lui tout seul de faire basculer une rencontre. On se souvient encore qu'il y a deux ans, le garçon avait sorti un match de folie, permettant aux siens de l'emporter 8-13 à Yves Blanc. Mais depuis l'eau a coulé sous les ponts et les forces en présence ne sont plus les mêmes.
Ce week-end ce seront bien nos joueurs les favoris au coup d'envoi. Leur nouveau statut leur impose de ramener les trois points de ce déplacement et pour cela on peut compter sur coach Donsimoni pour les motiver. La victoire contre Sète s'est faite dans la douleur et si le mental a répondu présent, d'autres secteurs du jeu méritaient d'être améliorés ou perfectionnés pendant la semaine. On se souvient des propos de Nicolas Simon qui déclarait après la rencontre n'avoir toujours pas compris la façon dont défendaient ses partenaires. Samedi ce secteur de jeu devrait poser moins de soucis à notre gardien.
En attaque le ballon a circulé relativement bien mais les aixois ont parfois manqué de vitesse. Mais le PAN sait qu'en cas de coup dur il peut compter sur Oscar Carillo, deuxième buteur de la Pro A - à un but du marseillais Hugo Crousillat qui en a inscrit 14-, mais pas que. Le capitaine, Petar Tomasevic qui a livré un beau match face à l'Italie ce mardi avec l'équipe de France peut lui aussi être d'une efficacité redoutable. Demandez aux niçois ce qu'ils en pensent et vous aurez la réponse.
Malgré ces deux résultats extrêmement favorables le PAN veut garder la tête froide et l'équipe aborde les matchs les uns après les autres sans trop s'enflammer. Les joueurs savent que la route est encore très longue et qu'il leur faudra cent fois sur le métier remettre leur ouvrage.
XF
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