Rester maître à Yves Blanc

On oublie la défaite d'un but (12-11) à Strasbourg et on se focalise sur le match de Lille contre qui le PAN tentera de conserver son invincibilité à Yves Blanc.

Si le PAN n'a toujours pas réussi à s'imposer à l'extérieur, il est pour le moment invincible dans son antre où des équipes réputées comme Nice ou Sète s'y sont cassé les dents. La ferveur du public aixois pousse les hommes d'Alexandre Donsimoni à se transcender et à faire la différence là où ils n'y arrivent pas quand ils jouent hors de leur base.


On le sait tous, une place en coupe d'Europe se gagne d'abord en étant intraitable à domicile puis en faisant quelques coups à l'extérieur. Pour la seconde option il faudra attendre 2015 mais samedi, pas de quartier, les aixois doivent gagner. Bien évidement on comptera une nouvelle fois sur le bras bazooka d'Oscar Carrillo, deuxième buteur de la Pro A et élu meilleur joueur du mois de novembre par la LPWP.


Mais ce n'est pas en attaque que la différence se fera, la capacité de la défense aixoise à résister aux assauts des nordistes et à Robin Lindhout, troisième buteur du championnat juste derrière Oscar, sera à n'en pas douter l'un des points clés de la rencontre.


Même si l'ENLM n'a qu'une victoire à son compteur, il ne faut pas oublier que c'est au dépend du Team Strasbourg qu'ils l'ont acquise (8-7), en maîtrisant la puissance offensive d'un sérieux prétendant aux playoffs. Autre point en faveur des nordistes, leur capacité à bien voyager. Lors de leurs deux derniers déplacements ils ont très sérieusement accroché Douai (défaite 11-10) et surtout le CNM. Les marseillais, menés à la pause, ont dû cravacher dur pour renverser la vapeur et s'imposer de trois buts seulement (16-13). Malgré une des meilleures défenses de la Pro A, ils n'ont pas réussi à maîtriser Lindhout qui finissait le match avec 7 buts (sans tirer de penalty).


A Aix on parle d'une "Carrillo dépendance" mais la "Lindhout dépendance" est encore plus forte à Lille et la question à laquelle Alexandre Donsimoni devra répondre est la suivante : Faut-il empêcher absolument le hollandais de marquer 5,6, 7 ou 8 buts ou faut-il maîtriser ses coéquipiers, sachant qu'un homme, aussi fort soit-il, ne peut gagner un match à lui tout seul ? Le coach a déjà répondu à cette question par le passé lorsque Noisy et sa "Marzouki ultra dépendance" se profilaient.


Rendez-vous donc ce samedi 20 décembre, 18h45, pour le dernier match de l'année 2014, pour soutenir nombreux et bruyamment nos poloïstes en quête d'une quatrième victoire consécutive à Yves Blanc.


Xavier Faugère

Écrire commentaire

Commentaires: 0