Zoom sur la formation

Les nouvelles ambitions du PAN de figurer parmi les équipes phares de la LPWP ouvertement déclarées depuis le début de cette saison, le club a décidé de donner un nouvel élan à sa formation dont sont déjà issus de nombreux jeunes talents.

Crédit photo : Xavier Faugère
Crédit photo : Xavier Faugère

Pourtant déjà performant par le passé, le bureau de la section présidé par Loïc Souron assisté de Bernard Bochet, vice-président du club et ancien poloïste, a décidé d'aller encore plus loin pour développer la section et fournir à terme les futurs joueurs de l'équipe une. Pour ce faire le bureau a doté chaque catégorie d'âge d'un entraîneur. Ainsi les poussins sont chapeautés par Benjamin Rudent, les benjamins par Romain Baldizzone et les minimes par Julien Aspar également coordinateur de l'école de water-polo regroupant ces trois catégories. Les cadets, dont certains font régulièrement des apparitions en équipe de Pro A sont eux entraînés par le colombien Guillermo Reina et tout ce beau monde étant supervisé par Éric Thuillier en charge de la coordination de la formation.


Mais pour emmener un jeune vers le plus haut niveau il faut du temps, le parcours est semé d'embûches et rien ne garantie que le succès soit au rendez-vous en fin de parcours. « Il faut beaucoup de travail et de la chance. Il n'y a pas de recette miracle, chaque cas est différent. Il y a trop de paramètres qui rentrent en compte pour que ce soit une science exacte, affirme Éric Thuillier. »

L'école de nage, le vivier du PAN


En effet la formation est un long processus qui commence au plus jeune âge, dès l'école de nage. Si pour l'ensemble des autres sports on peut s'y essayer directement, pour les sports aquatiques il faut en premier lieu apprendre à nager. C'est certes une lapalissade mais c'est une case obligatoire dont hélas nul ne peut échapper. Durant cette période les jeunes, garçons et filles, sont initiés et sensibilisés aux sports pratiqués au PAN et suivant leurs aptitudes à se mouvoir dans l'eau on leur propose de rejoindre telle ou telle section. C'est grâce à ce mode de détection que les équipes de jeunes sont fournies mais pour alimenter en nombre régulièrement l'équipe une il faut attirer encore plus de jeunes vers le water-polo. Il faut créer une base solide pour que la pyramide de la formation soit productive. Pour ça, des stages de vacances ont été mis en place et les petits sont régulièrement invités pour assister avec leurs parents, au match de Pro A. « Le fait que l'équipe d'Alexandre Donsimoni tourne plutôt bien cette saison crée un engouement auprès de nos jeunes. Cela devrait créer quelques vocations, explique le coordinateur de la formation. » En attendant que les plus jeunes viennent grossir les rangs du water-polo aixois, il faut s'occuper de ceux qui sont déjà dans le système.


Pour le moment, ils ne sont qu'une poignée à pouvoir espérer toucher le Graal, ce sont des garçons que l'on a déjà pu observer à plusieurs reprises le samedi soir à Yves Blanc. Les Lucas Bonnaud, Lucas et Tom Beteille ou Evrard Terral ont un certain potentiel mais ne sont pas encore au niveau. « Ils sont là pour prendre de la bouteille et mesurer les efforts qui leur restent à fournir pour arriver au plus haut niveau, confiait Alexandre Donsimoni. »


Pour l'heure nos espoirs continuent leur parcours en franchissant les étapes les unes après les autres. Lucas Bonnaud a récemment été sélectionné en équipe de France 98, Lucas Beteille y a fait un stage et tous deux sont, avec leurs camarades, régulièrement appelés en sélections régionale et méditerranée.

Des résultats conformes aux objectifs


Si les cadets sont sur les bons rails, les autres catégories travaillent et progressent de semaine en semaine. « Les poussins participent à de nombreux tournois et prennent du plaisir, les benjamins commencent à battre des équipes qui les dominaient en début de saison et on a bon espoir que les minimes de Julien Aspar décrochent un podium en championnat de France. Les U17 eux continuent leur route et sont qualifiés pour la deuxième phase de leur championnat. Pour le moment on peut dire que les résultats sont conformes aux objectifs que l'on s'était fixés en début de saison, explique Éric Thuillier. »


La formation, un vaste chantier au cœur du projet PAN, une étape difficile à franchir pour maintenir les envies de haut niveau du club. Un travail de longue haleine qui pourrait s'avérer payant d'ici quelques années. Après tout le plus bel exemple d'une formation prolifique ne se trouve qu'à une trentaine de kilomètres d'Aix.


Xavier Faugère

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