Va y avoir du sport !

Samedi soir le PAN reçoit Noisy-le-Sec et démarre une série de matchs à gagner coûte que coûte. Va y avoir du sport !

Le match aller s'était terminé sur un match nul 7-7 à la grande déception de notre entraîneur désabusé par le nombre irréel de fautes sifflées à ses joueurs. Cette fois Alexandre Donsimoni espère bien que ses garçons vont clarifier la situation en faisant rapidement la différence face au dernier de la Pro A.

Si la victoire est au rendez-vous le PAN pourrait revenir sur des strasbourgeois opposés au CNM et dont les chances de victoire sont quasiment nulles tant les marseillais dominent la saison. Mais avant, il faut faire le job et ne pas croire que cette rencontre sera facile. Noisy, c'est un peu notre PSG à nous, notre meilleur ennemi et les confrontations sont toujours très disputées, voire tendues.

Sans un joueur qui se démarque plus que les autres, ce qui a fait la différence lors du match aller c'est le collectif, la solidarité, l'abnégation dont a fait preuve le groupe noiséen durant toute la partie et le pressing défensif qu'il a fait subir à nos joueurs. On se souvient des commentaires de Nico Simon : « On n'a pas été bon ! » et d'Alexandre Chauffour : « Ils nous ont pris haut et on n'a pas trouvé la solution. » Gageons que pour le match retour cette première expérience aura permis à nos garçons d'en trouver. Accrocheurs, bagarreurs, les noiséens, même s'ils n'ont que trois points, sont difficiles à manœuvrer. Montpellier par deux fois et Sète s'en sont vu de toutes les couleurs pour s'en débarrasser alors que Strasbourg a dû attendre le 4e quart temps pour creuser un écart suffisant et s'assurer la victoire. En revanche Lille et le bras canon de Robin Lindhout (7 buts) n'en n'ont fait qu'une bouchée en proposant un jeu simple basé sur la vitesse. Voilà qui devrait donner des idées à Petar Tomasévic et Oscar Carrillo.

Oui, cette équipe de Noisy-le-Sec est dangereuse mais malheureusement pour elle, elle fait partie du tableau de marche d'Alexandre Donsimoni et on peut lui faire confiance pour trouver les mots pour motiver ses joueurs. De plus, après les deux défaites contre le champion et son dauphin (entendez le MWP et le CNM), le PAN veut retrouver son invincibilité à Yves Blanc et ce, jusqu'à la fin de la saison, n'en déplaise à Jonathan Moriame, deuxième gardien de l'équipe de France, pourtant souvent à la fête à Aix.

Rendez-vous à la piscine Yves Blanc, samedi 28 février à 18h45 et #gopango

Xavier Faugère