Alea jacta est !

Le sort en est jeté et ce soir, il n'a pas épargné le PAN. Strasbourg pour la troisième fois de la saison s'impose d'un but 10-11 et écarte, à moins d'un cataclysme, définitivement les aixois des playoffs.

Crédit photo: Xavier Faugère
Crédit photo: Xavier Faugère

Le regard dans le vide pour certains, des yeux remplis d'une émotion qui ne demande qu'à sortir pour d'autres et pour tous, la gorge nouée. La sortie de l'eau était difficile pour nos vaillants poloïstes mais il faut savoir encaisser les coups et sans cesse se relever pour grandir. L'expérience se forge le plus souvent dans la douleur et en ce triste samedi soir, notre équipe a grandi. Cette défaite profitera certainement aux hommes d'Alexandre Donsimoni d'ici peu.


C'est une immense déception pour le coach aixois, une désillusion. Bien qu'il est pleinement conscience des petites erreurs de ses joueurs qui font la différence ce soir, il garde la tête haute et fixe dès la fin de la rencontre un nouvel objectif. « Ce soir c'en est fini pour les playoffs lance-t-il a ses joueurs mais on ne va rien lâcher. On a une cinquième place à défendre et on va la garder ! » Bien que meurtri, le coach est un homme fier et il n'est pas genre à baisser les bras.


Le courage n'a pas suffi


Son capitaine, Petar tomasevic, lui aussi est un homme courageux. Sa présence dans l'eau avec une main cassée en dit long sur les qualités mentales du garçon. On l'a vu défendre avec acharnement, se dépenser sans compter en attaque et il en est même allé de son but. Un capitaine exemplaire que ses hommes ont suivi dans le courage. Jamais ils n'ont cédé, le Team a eu beau prendre deux buts d'avance à plusieurs reprises, ils sont toujours revenus. En deuxième mi-temps, ils sont même passés devant pour mener 7-6 mais alors que l'on espérait voir la balance pencher définitivement en faveur du PAN, le Team bénéficiait de deux penaltys coup sur coup. « Je pense que les deux penaltys nous ont un peu assommés affirmait Jérémy Savariau. » Pourtant le PAN une fois encore revenait mais à force de courir après le score, le temps s'égrène trop rapidement et finit par manquer.


Ce soir le rêve est brisé, il faudrait un miracle pour que le PAN accède aux phases finales mais l'aventure ne fait que commencer. Rome ne s'est pas faite en un jour et c'est en forgeant que l'on devient forgeron. Ce soir l'expérience strasbourgeoise a fait la différence et pour Alexandre Donsimoni le Team mérite cette quatrième place au vu des performances qu'il a réalisées cette saison même si quelque part, ça lui fend le cœur de le reconnaître.


Rendez-vous le 12 avril pour le dernier match de la saison à Yves Blanc et pour fêter comme il se doit, nos héros.


Xavier Faugère

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