A Lille, pour la quatrième fois de la saison, le PAN s'est incliné par la plus petite des marges (15-14). Une mauvaise habitude à laquelle il conviendrait rapidement de mettre fin en obtenant, pourquoi pas, un deuxième succès contre Nice dès ce mercredi. Derrière la chasse au PAN est donnée et ils sont désormais trois à lorgner sur notre 5e place.
Pris d'assaut par l'ENLM dès les premières secondes, le PAN se retrouve mené 4-0 en fin de première période. Un départ poussif qui comptera malheureusement dans le résultat final. Comme la semaine dernière contre le Team Strasbourg, les hommes d'Alexandre Donsimoni vont en moins d'une minute refaire le gros de leur retard en inscrivant 3 buts par Carrillo, Tomasevic et Jean-Baptiste Favry qui signait son deuxième comeback de la saison. Avec l'absence définitive de Nikolov, le retour de Favry est plutôt bienvenu et avec son expérience, la défense calme les ardeurs de l'attaque lilloise tandis qu'Oscar Carrillo avec trois buts (8 réalisations au total) en deuxième quart-temps ramène les deux équipes à égalité à la pause (8-8).
La deuxième mi-temps ne sera qu'une course poursuite, le PAN pourchassant en vain l'ENLM jusqu'au dernier but lillois, signé Robin Lindhout (5 buts), l'inévitable buteur batave. Même si cette nouvelle défaite à l'extérieure fait très mal au moral de nos troupes, les conséquences ne sont pas encore catastrophiques mais le ciel commence à s'assombrir sérieusement.
A la poursuite du PAN
Avec cette victoire les Enfants de Neptune reviennent dans la course. A égalité de points avec Douai qui n'a rien pu faire contre Nice (9-14), ils ne comptent plus que 3 points de retard sur nos garçons. Sète pour sa part profite des faux pas Aixois et douaisiens pour s'emparer de la 6e place à deux points seulement, avec sa victoire 11-13 sur Saint-Jean d'Angely.
Le match de mercredi contre les niçois de Jure Nastran est à son tour des plus importants et le PAN serait bien inspiré de prendre des points pour garder ses distances avec ses poursuivants. Le championnat est encore loin d'être fini et la défense de cette 5e place ressemble, pour la bande à Tomasevic, de plus en plus à ce qu'a connu Davy Crockett à Fort Alamo, en espérant que l'épilogue sera meilleur qu'en 1836.
Xavier Faugère
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