Samedi ce sera déjà le dernier match de la saison à Yves Blanc et pour le PAN, il est devenu CAPITAL! Dans l'incapacité de prendre le moindre point à l'extérieur jusque là, nos aixois sont condamnés à l'emporter contre Douai pour conserver leur rêve de cinquième place.
Les choses se corsent pour le pays d'Aix Natation en cette fin de saison. Alors qu'il y a moins de dix jours les joueurs d'Alexandre Donsimoni se battaient pour tenter de reprendre la 4ème place à Strabourg, aujourd'hui, ils ne sont même plus certains de terminer dans les cinq premiers du championnat. Depuis le match contre les alsaciens tout semble tourner à l'envers pour les aixois. Non seulement ils ont encore perdu d'un but à Lille - qui revient à trois points avec ce succès - mais en plus ils n'ont plus que deux longueurs d'avance sur Sete (de nouveau dans la course après un début de saison très difficile).
Le match en retard de la 10e journée disputé mercredi contre Nice n'a rien apporté de plus à la situation de nos garçons, si ce n'est un peu plus de doutes quant à leur capacité de tenir leur objectif. Car s'il ont fait jeu égal avec leur adversaire durant toute la partie, encore une fois il leur a manqué le petit plus pour faire un résultat chez les azuréens.
Avec tous ces éléments, on comprend mieux pourquoi ce dernier match à la maison contre Douai est capital. Une victoire permettrait à la bande de Tomasevic d'écarter un concurrent direct, de faire descendre la pression et lui donnerait pourquoi pas le temps d'aller chercher cette fameuse victoire à l'extérieur qui lui fait tant défaut chez les Dauphins et à Saint-Jean d'Angely. En revanche un nul voire une défaite propulserait le PAN dans une fin de championnat plus qu'incertaine.
Mais nous n'en sommes pas encore là, il reste 1h à nos gars pour relever la tête et plus que jamais ils ont besoin qu'Yves Blanc soit plein comme un œuf et chaud comme la braise. Plus que jamais ils ont besoin du soutien de tous et rien que pour le plaisir qu'ils nous ont donné lors de la première partie de la saison, ils méritent bien qu'on les salue une fois encore.
Xavier Faugère
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